
L’association ALIC ( Affamons l’incinérateur de Créteil ) a besoin de vous pour financer le recours juridique pour empêcher ValoMarne de créer une troisième ligne d’incinération prévue pour être construite en 2023. C’est le seul moyen de bloquer ce projet polluant, inutile et injuste afin que la priorité soit donnée à la lutte contre le gaspillage, le tri et la collecte séparée des bio-déchets.
De quoi s’agit-il ?
La société ValoMarne est délégataire du Smitduvm (syndicat public qui regroupe 19 communes). Elle collecte et traite les déchets ménagers et assimilés de 640 000 habitants du Val-de-Marne. l’incinération est le mode de traitement privilégié par son autorité délégante, le Smitduvm.
Dans son usine qui brûle 244 000 tonnes de déchets par an, l’exploitant vise à en incinérer 120 000 tonnes supplémentaires dans un troisième four !
Un projet inutile
De l’aveu même des pouvoirs publics les déchets ménagers et assimilés produits sur le périmètre du Smitduvm sont en baisse tendancielle et ne justifient pas de capacités supplémentaires.
Un projet polluant
Parce que l’incinération des ordures ménagères contribue au réchauffement climatique. Émettrice de dioxyde de soufre, de dioxyde de carbone, de dioxyde d’azote, de particules fines et extrafines, de poussières, de dioxines et de furanes bromées, de métaux lourds, elle dégrade la qualité de l’eau, des sols et de l’air que nous respirons.
Un projet injuste
L’usine est implantée dans un secteur déjà fortement exposé à une dégradation chronique de la qualité de l’air où les habitants subissent en plus les nuisances d’un trafic routier et autoroutier intense. Un secteur où 9 logements sur 10 sont des logements collectifs.
Nous voulons que ValoMarne abandonne son projet de troisième four pour s’orienter seulement vers le service du public dont-il est le délégataire.
A quoi servira l’argent collecté ?
Le projet a obtenu une autorisation d’exploiter après deux années de courriers, de participations de contributions et une manifestation, alors que la majorité des voix s’exprimait contre ce projet la justice est désormais notre dernière possibilité de faire respecter la réglementation !
Nous avons besoin de 7000 € pour couvrir une partie des frais liés au recours juridique pour contester cette décision administrative.
Nous serons représentés par Maître Louis Cofflard, avocat au Barreau de Paris, qui défend avec succès de nombreuses associations environnementales, notamment sur le sujet de la pollution de l’air.